Les fourmis sont donc bel et bien des êtres hors du commun. Si les hommes sont les maîtres du monde animal, elles sont incontestablement ceux du monde miniature des invertébrés. Aucune espèce d’arachnides, de myriapodes ou de gastéropode n’ai en mesure de rivaliser avec les myrmécéennes.
Depuis longtemps, nous essayons tant bien que mal de d'adapter au monde
dans lequel nous vivons. Mais nous avons ravagé plus qu'autre chose notre
planète en ne respectant pas les espèces avec lesquelles nous devrions
cohabiter. Pourtant, cela fait des millions d’années que les fourmis
vivent en parfaite osmose avec la nature. Cette harmonie est bien sûre, liée à leur étonnante capacité d’adaptation. Il va de soit
que sans cela, les fourmis n’auraient pas survécu aussi longtemps
dans la nature.
Il semblerait néanmoins que la source de leur indéniable puissance repose davantage sur les valeurs sociales, intrinsèques à chaque espèces de fourmis, à savoir : l’entente et la cohabitation. Effectivement, elles font preuve d’un profond respect envers la nature et ses habitants. C’est d’ailleurs ce qui leur a valut le titre d'insectes sociaux.
La coopération
se retrouve dans toute société myrmécéenne. Certaines espèces, maraîchères
ou agricultrices, nouent des alliances avec les plantes et des champignons pour
mettre en oeuvre de véritables symbioses. D’autres sont pastorales et élèvent des pucerons ou des punaises. Les fourmis
ne connaissent ni la faim, ni la misère et vivent en parfait accord avec la
nature. Mais tout cela ne
se serait rendu possible sans un système de communication
très développé, qui
intervient de façon omniprésente dans toutes colonies. Ce perpétuel dialogue
entre tous les membres d'une colonie donne naissance à un organisme unique, où
la vie d'une ouvrière n'existe pas, au profil du groupe. C'est sur cet esprit
que repose la force des fourmis.
On pourrait dès lors, facilement penser que ces insectes ne sont régit que par des pulsions, n’agissent que par instinct. Cela est en partie vrai. Néanmoins, il serait bien réducteur de considérer ses si "grands" insectes comme des machines toutes semblables. Or, il apparaît que dans une colonie, chaque individu à son rôle. Certains sont, à la naissance, taillés pour devenir des soldats, tandis que d’autres trouvent leur place dans le travail de nourrices ou de chasseurs. Individuellement, chaque fourmis possèdent des capacités étonnantes alors, lorsqu’elles s’unissent, elles deviennent une super-puissance de la nature.